Contenu

Mélancolie française

Résumé
« Si vous n’êtes romain, soyez digne de l’être. » Pendant quinze siècles, ce vers de Corneille a porté l’ambition française : être reconnue comme l’héritière de Rome, de son Etat, de sa langue, de sa manière unique d’assimiler les étrangers – à la fois hautaine et égalitaire – et même de sa façon d’imposer la paix en Europe. Dans son style à la fois documenté, précis et paradoxal, Eric Zemmour raconte cette obsession autour de laquelle s’est tissé notre roman historique national. Philippe Auguste, Louis XIV, Napoléon, Clemenceau croient toucher au but. Mais à chaque fois un croc-en-jambe les fait chuter, tantôt la puissance anglo-saxonne – notre « Carthage » – ou bien la force allemande – notre meilleure élève. A chaque fois aussi, la France s’invente des raisons d’y croire à nouveau, que celles-ci s’appellent les colonies, De Gaulle ou l’Europe. Sauf qu’aujourd’hui la mécanique impériale est cassée. Comme si nous vivions déjà à l’heure de la chute de l’Empire, submergés par de nouveaux « barbares »…

Pas disponible en CD.

Durée: 6h. 47min.
Édition: Paris, Fayard Denoël, 2010
Numéro du livre: 24499
ISBN: 9782213654508
CDU: 300

Documents similaires

Durée : 20h. 59min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 29663
Résumé:Le journaliste revient sur les quarante années qui, depuis la mort du général de Gaulle, ont défait selon lui la France : succession d'aveuglements technocratiques, politique spectacle délétère, faux débats et mensonges, notamment sur la famille, l'immigration et la mondialisation, indifférence des élites au sort des ouvriers et des paysans, ou des employés chassés en grande banlieue, etc.
Lu par : Etienne Maignen
Durée : 10h. 3min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 22758
Résumé:Voilà un livre qui ne se contente pas des constats habituels sur la crise du syndicalisme. L'auteur, chercheur à l'Institut de recherches économiques et sociales (Ires), fait une analyse plutôt critique de la situation française. Selon lui, les syndicats ont conclu un véritable "pacte faustien" avec l'Etat au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Ils ont accepté l'instauration de critères de représentativité qui autorisent des syndicats minoritaires à signer des accords. Ils ont également admis le principe de la représentation proportionnelle, qui les place "dans un état de concurrence permanente" et favorise la "guerre de tous contre tous". Chaque syndicat est en effet incité à se démarquer idéologiquement et tactiquement des autres organisations de salariés et à dénoncer leur action, plutôt qu'à travailler avec elles. Ces règles ont permis aux centrales syndicales reconnues comme représentatives d'être assurées de leur survie, en dépit de la baisse de leur nombre d'adhérents. Mais cela les a également menées à abandonner leur fonction de représentation des salariés et à laisser l'Etat mener la danse à leur place. Résultat: même si elle est également liée à d'autres facteurs économiques et sociaux, la crise du syndicalisme a été "plus précoce et plus radicale" en France que partout ailleurs en Europe.
Lu par : Christian Lecoq
Durée : 12h. 51min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 25227
Résumé:La poudrière de Karachi, l'assassinat des moines de Tibéhirine, l'attentat de la rue Copernic, le génocide rwandais... Ces dossiers « secret défense », parmi les plus sensibles de la République, sont sur le bureau de Marc Trévidic, spécialiste de l'antiterrorisme au tribunal de Paris. Il est l'homme qui monte. Après Eva Joly ou Eric Halphen, celui que l'on surnomme le « juge batailleur » représente la nouvelle génération des magistrats charismatiques et frondeurs. Il est aussi le nouvel emblème de leur lutte pour l'indépendance. Respecté, encensé, jalousé, il instruit avec obsession des affaires qui embarrassent jusqu'au sommet de l'Etat. Pour la première fois, Marc Trévidic se livre sans fard et sans langue de bois, et nous fait plonger dans l'univers méconnu de l'antiterrorisme. Le jeune juge nous fait découvrir l'envers du décor, derrière les portes blindées de la galerie Saint-Eloy, où travaille l'équipe de magistrats les plus protégés de France, ou dans les coulisses de ses missions à l'étranger : déplacements sous haute protection, interrogatoires dans les souterrains de prisons secrètes à l'autre bout du monde.... Voilà le récit de l'ascension d'un juge téméraire, au cœur de l'actualité. Ses succès, ses désillusions, ses espoirs, ses engagements.
Lu par : Daniel Schreiber
Durée : 9h. 32min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 21404
Résumé:36, quai des Orfèvres. Au cœur de Paris, c'est le siège de " la maison de la mort " : la Brigade criminelle. Jusqu'à présent, les policiers de cette brigade restaient une énigme, cultivant la discrétion, préservant le secret. Pourtant, la fascination générale pour les faits divers les place à longueur d'année sous les feux des projecteurs. Combien de romans ou de films noirs ont-ils inspirés ? Ce livre, véritable enquête intime au sein de l'institution policière, entend leur donner la parole pour la première fois, fouiller leur passé et leur présent, leurs motivations, leurs regrets et leurs peurs, car on ne sort pas indemne d'une fréquentation quotidienne de l'atroce. Pierre Jouve a réussi à convaincre les chefs de la " Crime " de dévoiler le fonctionnement intime de cette machine à combattre le meurtre. De Richard Durn, l'auteur du massacre de Nanterre, à Guy Georges, le serial killer de jeunes femmes, en passant par les caïds du Milieu et les tristement " banales " affaires de meurtre, les policiers de la Brigade criminelle livrent leurs émotions à vif et nous emmènent dans les duretés inouïes de ces confrontations, généralement dissimulées pour préserver les citoyens. Brigade d'élite, historique, la " Crime " est faite de chair, d'intelligence, d'échecs, de subtilités et de brutalités. Elle porte pourtant un regard sans concession, mais optimiste sur la République, sur la société, sur nous-mêmes, du fond du puits judiciaire et criminel dans lequel elle est immergée.
Lu par : Annie Séjourné
Durée : 9h.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 23514
Résumé:La France a toujours vécu d'une tension entre l'esprit national et le génie des pays qui la composent, entre l'universel et le particulier. Mona Ozouf se souvient l'avoir ressentie et intériorisée au cours d'une enfance bretonne. Dans un territoire exigu et clos, entre école, église et maison, il fallait vivre avec trois lots de croyances disparates, souvent antagonistes. À la maison, tout parlait de l'appartenance à la Bretagne. L'école, elle, au nom de l'universelle patrie des droits de l'homme, professait l'indifférence aux identités locales. Quant à l'église, la foi qu'elle enseignait contredisait celle de l'école comme celle de la maison. . En faisant revivre ces croyances désaccordées, Mona Ozouf retrouve des questions qui n'ont rien perdu de leur acuité. Pourquoi la France s'est-elle montrée aussi rétive à accepter une pluralité toujours ressentie comme une menace ? Faut-il nécessairement opposer un républicanisme passionnément attaché à l'universel et des particularismes invariablement jugés rétrogrades ? À quelles conditions combiner les attachements particuliers et l'exigence de l'universel ? En d'autres termes, comment vivre heureusement la «composition française» ?
Durée : 11h. 46min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 25379
Résumé:Club Med, Terres d'aventures, tourisme solidaire, art du bronzage et du farniente, boom descroisières et de la randonnée, rituel de l'apéritif, langage des corps sur la plage et stratégies deséduction au camping... 45 millions de Français partent chaque année en vacances, espace-tempsrévélateur des différences sociales et des styles de vie qui façonnent notre regard sur l'autre et surnous-mêmes. L'avènement des congés payés et l'expansion du secteur tertiaire ont multiplié les possibilités de loisirs. La passionnante enquête de Bertrand Réau explore cette pratique bien française qui s'enracine dans une longue histoire. Il montre que nous sommes passés, depuis 1936, du repos après un travail harassant à un tourisme de masse puis à des loisirs sur mesure : le vacancier du XXIe siècle est un individu en réseau. Jeu de rôles autant que mode de distinction, le temps de vacances interroge plus que jamais nos représentations. Une étude à la fois drôle, vivante et très documentée sur la « fête du moi » que constituent les vacances à la française.
Durée : 2h. 22min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 23462
Résumé:On a beaucoup dit que l'éducation donnée aux enfants du siècle dernier les a chargés d'un sentiment permanent de culpabilité aux conséquences désastreuses. On a dit aussi qu'il fallait éduquer chez l'enfant la capacité de prendre des responsabilités, tout en bannissant chez lui toute idée de faute. Mais aujourd'hui, où en sommes-nous de cette éducation qui semble avoir évacué la morale et les interdits ? Que disent parents, voire grands-parents, devant ce cadre nouveau ? À partir d'une longue expérience de thérapeute auprès des enfants, Nicole Fabre s'interroge : et si la moindre insistance mise aujourd'hui sur la culpabilité en faveur du sens de l'autonomie n'était pas une chance, une vraie possibilité pour éduquer nos enfants en faveur d'un nouveau sens moral, plus apte à favoriser leur liberté et leur épanouissement ?
Durée : 2h. 6min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 22545
Résumé:Vingt ans après, Paris s'abandonnait aux premières douceurs du mois de mai, tout de même soulagé d'avoir rempli les formalités de l'an 2000 et d'avoir franchi sans trop de peine cette douane mythologique. Cela n'avait pas été plus compliqué que d'aller de la rive droite à la rive gauche, par le métro aérien qui vous emmène de Passy à Bir-Hakeim, même si personne, excepté les meilleurs élèves des classes terminales, ne savait plus que cette dernière station portait le nom d'une bataille du printemps 1942, en Libye, dans le désert de Cyrénaïque, pas très loin de Tobrouk. C'est où Tobrouk, et c'est où la Cyrénaïque ? Antoine Duval descendit à La Motte-Picquet-Grenelle. Il se sentait allègre et disponible. Il y a des jours comme cela, où la vie ressemble à une musique légère. Ce vieux jeune homme se rendait à son déjeuner mensuel au restaurant La Gauloise, avec ses amis Georges et Olivier, journalistes comme lui. «Les journaux sont de grands navires qui veillent sur les villes», disait-il volontiers. Dans ses meilleurs moments, il essayait de se persuader que les journalistes étaient exemptés du malheur et même dispensés de mourir, puisque leur vocation était de raconter les malheurs et la mort des autres. Il voulait croire que les narrateurs échappaient à tous les désastres, tous les tremblements de terre, tous les raz-de-marée, et qu'ils continuaient de vivre pour témoigner. La mort était à leur programme comme une matière facultative. Ces repas entre amis se déroulaient selon le même ordre, la même liturgie presque. Après avoir commandé une bouteille de bordeaux (la réserve du patron), on parlait de littérature, de politique, de football... et, naturellement, des femmes. Les femmes mythologiques, les femmes quotidiennes, les femmes fatales, les femmes miséricordieuses, les femmes charmantes, les femmes charmeuses, les femmes de pouvoir et les dames de coeur...
Lu par : Baghadoust
Durée : 3h. 41min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 25525
Résumé:À quoi sert vraiment un sociologue ? Producteur de savoir, le sociologue peut-il se soumettre à un principe d'utilité ? Est-il contestataire, idéologue, expert... ? Si prompt à se demander à quoi servent les autres, le sociologue s'est-il lui-même posé la question ? Observateur aguerri des grandes questions sociales (école, mouvements sociaux, banlieue, justice), François Dubet nous invite à partager son regard de sociologue. Sans héroïsme ni forfanterie, le sociologue contemporain peut apparaître sous les traits modestes d'un acteur de terrain, se confrontant à la prose du monde, proposant à la société ses services, enquêtant, vérifiant, conseillant souvent, critiquant parfois. Mais lorsque les mythes religieux et les contrats sociaux ne suffisent plus à expliquer comment tiennent, se forment et se transforment les sociétés, le sociologue peut aussi répondre au besoin des sociétés modernes de se connaître et d'agir sur elles-mêmes. Ni apologiste, ni pessimiste, François Dubet lève le voile sur la suspicion dont on voudrait frapper la sociologie et nous livre un témoignage de l'intérieur, au-delà des sentiers battus.
Lu par : Gisèle Vincent
Durée : 1h. 59min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 21701
Résumé:Dans deux minutes, l'antenne. Moment délicat où l'invité se décompose. Ses mains tremblent. Le faire rire. Où ai-je mis ma fiche ? Le distraire. Lui dire deux mots pour qu'il sente que j'ai compris ce qu'il vient défendre. Tenter une question comme on trempe un orteil dans la mer. Faire une gaffe, renverser mon verre, bafouiller, qu'il sache que c'est permis. Essais de voix. je mets mon casque. Mon casque c'est ma maison, mon cocon. J'écoute fort, à l'intérieur du son. J'entends les fêlures de sa voix, son souffle. Tout s'entend, la voix mouillée, la voix qui tremble, celle qui sourit, qui réclame. Les plaintes les plus lointaines sont inscrites dans la voix et les rires de l'enfance. Toutes ces voix qui s'envolent, invisibles et réelles. Est-ce bien raisonnable de déranger un satellite pour nos élucubrations ? Surtout ne jamais se poser cette question avant une émission.
Lu par : Brigitte Bordron
Durée : 3h. 47min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 26705
Résumé:Marie-Thé Laurentin retrace la vie des femmes dans le bocage vendéen au début du XXe siècle. Par son rôle de mère, d'épouse, par ses fonctions génitrices et éducatives, la femme représente le point d'ancrage de la famille et de la société.
Lu par : Michel Audierne
Durée : 10h. 50min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 22679
Résumé:Le témoignage d'hommes et de femmes dont l'altruisme est une seconde nature.